Approche

Langage de l’Âme & Intuition

À l’écoute de notre petite voix intérieure

Langage de l’Âme & Intuition

Tous les jours, sans que l’on s’en rende compte, notre Âme nous parle. Aspirant à nous guider vers le meilleur pour notre évolution, elle nous envoie des messages, des signes et des défis à relever, afin de nous faire prendre conscience de QUI nous sommes vraiment… un Être de Lumière, Divin, éternel et illimité.

Le Langage de l’Âme étant essentiellement symbolique, il importe d’apprendre à décrypter les différentes images, métaphores et allégories dont elle se sert pour s’adresser à nous. Et s’il suffisait de se mettre à l’écoute de cette petite voix intérieure qu’est votre intuition, et d’explorer les ressources de votre subconscient pour favoriser un juste retour à l’équilibre dans toutes les dimensions de votre Être?

Présentation

En vérité, qu’est-ce que l’âme? Imaginez un océan, une mer immense qui se déploie à perte de vue, sans début, ni fin, une source éternelle remplie d’une eau pure et totalement salée. Ensuite, prenez une simple bouteille quelconque, peu importe sa grosseur, sa couleur, son style – visualisez-la comme vous en avez envie – puis, imaginez que vous remplissez ce contenant à ras bord et que vous le ramenez chez vous, à la maison.
Ceux qui verront ce flacon d’eau un peu trouble, avec un fond de sable beige, vous diront : mais qu’y a-t-il donc dans cette bouteille? Vous leur direz : mais c’est évident, voyons, c’est l’océan… Et eux vous répondront : je ne vois que de l’eau dans cette fiole! Comme ils ne peuvent ni entendre les vagues, ni goûter au sel, comment pourraient-ils envisager qu’il s’agit bien de la vibration encore intacte de la mer présente dans cette bouteille?

Il en est de même avec l’âme : elle provient d’un océan divin d’amour infini. Elle est habitée de la même vibration, de la même lumière. C’est d’ailleurs ce que voulait dire le maître Jésus lorsqu’il affirmait à tous et chacun : « Vous êtes le sel de la terre » : en vous se trouve la source originelle de toute vie, l’énergie divine, pure et céleste émanant du Grand Tout d’où vous êtes issus et où vous retournerez nécessairement un jour.

Or, la plupart d’entre nous avons oubliés QUI nous sommes réellement. À travers les siècles nous en sommes venus à ne plus considérer que la modeste « bouteille d’eau » (notre corps) que nous percevons avec nos cinq sens et nous ne ressentons plus les « vagues » intérieures gonflées d’amour qui s’agitent encore au plus profond de nous-mêmes (notre connexion divine)! Pire encore, nous regardons les « contenants » des autres, leur apparence, leur différence, et nous nous permettons de juger cette coquille, cette enveloppe… voire même parfois de remettre en question tout ce qui se trouve à l’intérieur!

Parce que la pluie est parfois tombée dans ce pichet, sur nos têtes, dans nos vies, nous en sommes venus à croire que l’eau salée s’est diluée : que notre personnalité a dû teinter, perturber, délayer notre essence divine et/ou celle des autres.

Nous rêvons à la mer (et à la Mère), nous aspirons à y retourner et, parfois, nous cherchons les meilleurs moyens pour y parvenir. Par la prière, la méditation et autres pratiques spirituelles, nous nous efforçons d’élever nos vibrations pour nous évader hors des « parois de verre », afin de retourner plonger, voire même disparaître dans l’océan d’amour du cosmos infini… Tandis que les aléas de la vie, les autres et, bien souvent nos proches, se chargent de nous faire « retomber » dans notre petit contenant tridimensionnel bien limité et parfois même bien étouffant!

Alors, il nous arrive de les juger, de leur en vouloir pour cela. De considérer qu’ils ne sont pas assez élevés, spirituellement parlant, et de choisir de s’éloigner d’eux pour ne plus être affectés par leur négativité et leur pessimisme…

Et si ceux-ci, au contraire, nous offraient le plus beau cadeau qui soit? Que leur âme, leur propre océan d’amour intérieur, les incitaient à s’accrocher à nous, à nous ramener dans la matière, pour une bonne raison?

Se pourrait-il, en réalité, que notre ultime défi ne consiste pas à s’élever vers la lumière, vers l’océan d’amour divin d’où nous provenons, mais plutôt de prendre conscience que cette bouteille, ce contenant, cette enveloppe charnelle qui semble nous « emprisonner » n’est en fait qu’une illusion et que celle-ci n’altère en rien la pureté de notre âme?

Que nous ne sommes pas une simple « contenant d’eau salée », mais, au contraire, que nous avons préservé toutes les propriétés, toutes les qualités et les vertus de cet océan éternel encore présent en nous-même et, oserons-nous l’affirmer, présent aussi à l’extérieur de nous-mêmes… puisqu’il n’y a aucune différence entre nous et l’autre, entre « eux » et « nous »?

Imaginez que nous soyons tous des gouttes d’eau salées, des particules cosmiques lumineuses, qui se mélangent, s’entremêlent, se fusionnent pour mieux se subdiviser de nouveau au fil des incarnations. Un peu comme si, au moment de votre décès, votre bouteille retournait se dissoudre dans la mer… jusqu’à ce que des êtres bienveillants reviennent vous capturer dans un nouveau carafon! Croyez-vous qu’ils parviendraient à retrouver chaque goutte, chaque cellule qui vous caractérise, à ne remettre ensemble que les mêmes seules et uniques particules qui vous concernent personnellement ?

De toute éternité, nous faisons tous et avons toujours intrinsèquement fait partie du même océan d’amour céleste. Ici et maintenant, nous baignons tous dans la même lumière et notre âme est imprégnée de la même essence divine. Il n’y a aucune distinction entre nous et l’autre : nous sommes tous des frères et sœurs divins, peu importe que nous soyons humains, angéliques, extraterrestres ou autres… Nous ne faisons qu’UN dans cet océan cosmique universel en continuelle mouvance, peu importe notre apparence, le lieu où nous nous trouvons ou la façon dont nous pensons évoluer à l’intérieur du « flacon » qui nous a été attribué.

En fait, peu importe notre « degré d’illumination » ou notre « niveau vibratoire », tant et aussi longtemps que nous percevrons les limites de notre corps physique comme une frontière qui nous distingue et nous sépare les uns des autres, nous demeurerons « emprisonnés » dans notre petit contenant de verre. Nous continuerons à chercher comment nous échapper de cette pseudo dualité qui nous oppresse… plutôt que de tout simplement « se laisser porter par le courant » et fusionner avec tout ce qui vit en nous et autour de nous, pour faire de nouveau UN avec l’océan éternel qui vibre dans chaque fibre de notre être!

Et si la plus merveilleuse mission que vous puissiez vous donner ici-bas consistait à faire vibrer toutes vos cellules vivantes au rythme du cosmos infini? Que vous ne cherchiez plus à vous envoler vers le ciel, mais bien à incarner l’amour de Dieu ici sur Terre? Imaginez que chacun de vos gestes, de vos paroles, de vos pensées et de vos intentions soient empreints de cette certitude profonde que tout est déjà là, en vous-même : que votre âme vibre au diapason avec l’univers et que votre minuscule bouteille d’eau salée contient en fait l’océan tout entier!

Et si, jusqu’à maintenant, vous vous étiez contenté de voir la vie à travers un « contenant de verre » – une vitre, un fond de bouteille – tellement épais qu’il déforme les objets, les gens et la réalité qui vous entoure? Que vos cinq sens ne puissent mesurer l’ampleur réelle de votre énergie lumineuse ou de celle de vos proches, de même qu’on ne peut évaluer l’étendue d’une mer alors qu’on y est immergé?

Quelle différence cela ferait-il dans votre vie si vous considériez, ne serait-ce qu’un instant, que vous êtes à la fois l’océan et toutes les gouttes d’eau qui le composent? Que vous êtes à la fois, humain et divin, comme chacune des personnes, visibles et invisibles, qui croisent votre route ? Quel changement cela apporterait-il à votre existence? De quelle façon votre perception des autres serait-elle transformée?

Et si vous laissiez le divin habiter votre âme plutôt que de tenter d’être à l’égal de Dieu? Que vous vous laissiez bercer par les vagues d’amour céleste qui déferlent en vous à chaque instant plutôt que de lutter contre votre égo? Que vous vous permettiez de rayonner de joie dans la légèreté de l’être plutôt que de vous astreindre à des pratiques exigeantes et supposément « transcendantes »?

Soyez le changement que vous souhaitez faire advenir en ce monde! De même que les vagues se soulèvent des profondeurs de l’océan pour venir s’abattre sur le rivage et modifier le paysage littoral au gré des marées, laissez monter en vous la puissance divine universelle afin qu’elle déferle dans votre vie et transforme tant votre propre existence que celle de tous ceux que vous aimez… et qui sont le reflet de vous-mêmes, puisque vous vous ressemblez… comme deux gouttes d’eau!!!

Les Fondements

LE SIMPLE PARCOURS D’UNE INFORMATION

Le vieil adage voulant que « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime », nous enseigne que les blessures du passé, les émotions refoulées, les rancœurs et les conflits non résolus seraient à l’origine de nombreux problèmes dans notre vie et soucis de santé que nous rencontrons aujourd’hui. Et si nous étions invités à considérer les difficultés du quotidien, de même que les malaises de notre corps, non plus comme une « agression » contre nous, mais bien comme un « blocage » empêchant le simple parcours d’une information et son assimilation par votre cerveau? Voici ce qui se passe en réalité en nous chaque fois qu’un événement majeur vient déséquilibrer notre harmonie intérieure :

1- PRESSION : Le choc initial

Dans un premier temps survient un stress déclencheur, le « choc initial » : que ce soit un événement imprévu, une mauvaise nouvelle, une situation conflictuelle ou une parole blessante. Déstabilisé, vous tentez d’abord de nier la réalité : « Ça ne se peut pas ! C’est impossible ! Cela ne peut pas m’arriver à moi ! ». Plutôt que d’accueillir cette nouvelle information, le cerveau la rejette, la nie ou la « dissimule » dans un recoin perdu de sa conscience, afin de pouvoir continuer de vaquer normalement aux autres préoccupations de la vie.

Parfois, nous continuons consciemment de « jongler » avec la situation, nous tentons d’y trouver un sens ou d’y apporter une solution. Bien souvent, nous nous évertuons plutôt à « mettre notre attention ailleurs », à « penser à autre chose » et à faire abstraction de ce qui pourrait nous « faire du mal ».

C’est un réflexe bien normal : qui choisirait délibérément de retourner le couteau dans la plaie, de souffrir inutilement? « Si je n’y peux rien, pourquoi m’en faire? » Si tel était le cas, que nous puissions faire totalement fi de tout ce qui nuit à notre bien-être, ce serait vraiment épatant. Dans les faits, notre esprit continue d’être affecté et même perturbé par ce qui nous tracasse.

2- RÉPRESSION : Les petits désagréments

Nous ne nous en rendons peut-être pas compte, mais c’est comme si nous étions un ordinateur devant faire « fonctionner » plusieurs programmes à la fois. Nous continuons de « faire comme si de rien n’était », nous « occupant à autre chose », mais au dedans, notre « processeur » travaille très fort, se demandant obstinément : « Oh la la! Qu’est-ce que je pourrais bien faire avec ça? »

À la longue, cela prend de plus en plus d’espace dans notre esprit. Notre cerveau, accaparé par son besoin de trouver comment intégrer ces données, pourrait bien se montrer de plus en plus distrait. C’est la deuxième étape : le déficit d’attention ! Ces petits instants de distraction font surgir nombre de désagréments : on se coupe avec une feuille de papier, on se cogne l’orteil contre un meuble, on se brûle avec une allumette…

Mais comme se sont des « choses qui arrivent », on n’y prête pas attention oubliant ces petits ennuis aussi rapidement qu’ils sont apparus.

3- IMPRESSION : Le rappel à l’ordre

Au bout de quelques jours, ce mal être ignoré commence pourtant à laisser des traces, à s’imprimer dans notre cerveau. Perturbé, celui-ci souhaite vraiment s’arrêter pour focaliser notre attention sur ce qui est latent en nous (la douleur, l’insatisfaction, le sentiment d’impuissance…). Nous pouvons alors voir des événements plus troublants se produire dans notre vie : avoir un accrochage avec notre voiture, perdre des objets auxquels nous tenons ou négliger de faire réparer le robinet qui fuit, pour voir notre cuisine inondée « par inadvertance »…

Là encore, nous avons toujours le choix : prendre le temps de nous intérioriser pour nous demander ce qui ne va pas en nous ou maintenir notre attention sur ce qui se passe « à l’extérieur » de nous… et poursuivre notre route comme si tout cela n’était que le fruit du hasard.

4- COMPRESSION : Les petites urgences

Frustré par notre dérobade, c’est à ce moment-là que notre cerveau se met à « bouillir d’impatience ». Il nous lance maintenant un cri d’alerte : « Eh, il y a quelque chose que tu n’as pas encore ‘digéré’ dans ta vie, un état d’âme que tu n’as pas pris le temps d’accueillir, un sentiment auquel tu n’as pas accordé toute l’attention qu’il mérite ! Tu vas finir par t’ARRÊTER un peu et prendre le temps d’y penser, que tu le veuilles ou non ! »

Nous voilà plongés au cœur de la quatrième étape du parcours de cette information non accueillie. Notre inconscient étant trop occupé à jongler avec ce qui nous trouble, quelques-unes de nos fonctions primitives sont mises en veille. Notre système immunitaire faiblit, nos organes internes travaillent au ralenti, de vieilles douleurs refont leur apparition. Nous nous sommes laissés envahir à notre insu par ces pensées troublantes et cela nous rend plus vulnérables au virus et aux bactéries qui pullulent autour de nous.

C’est le moment où nous « attrapons » une grippe, une gastroentérite ; nous nous disloquons une épaule ; nous nous créons une réaction allergique, une migraine épouvantable, etc.

Oh, bien entendu, il est toujours possible d’étouffer ces symptômes, de faire comme si ceux-ci n’avaient aucun rapport avec la réalité et de les faire disparaître à l’aide de médicaments ou de traitements efficaces… Mais se pourrait-il que ce soit comme de faire le ménage en se contenant de « glisser la poussière sous le tapis »? Si la poussière fait une bosse trop grosse, on l’aplanit du revers du pied… alors qu’en vérité, elle ne fait que ressortir ailleurs.

5- OPPRESSION : Les malaises plus graves

En effet, après quelques semaines, si le conflit n’est toujours pas résolu, certaines zones du cerveau commencent à se nécroser. La zone qui normalement est irriguée par le cerveau ne l’est plus car celui-ci est désormais incapable d’assumer ses fonctions habituelles : toute son attention est mobilisée pour tenter de gérer l’extrême tension interne à laquelle il est soumis.

L’alimentation en énergie provenant du cerveau ne se rendant plus à tel ou tel organe ou système, ce dernier tombera en souffrance engendrant des crises incontrôlables (asthme, eczéma, arthrite, angine…) ou des maladies dégénératives (diabète, sclérose en plaques, parkinson…).

6- DÉPRESSION : L’épuisement général

Au bout de deux ou trois mois, d’autres malaises intermittents, tous plus déplaisants les uns que les autres, vont s’ajouter aux précédentes : insomnie, nausées, vertiges, acouphènes, tremblements intérieurs, sanglots incontrôlables…

Le système neurosensoriel ayant été exacerbé depuis trop longtemps, l’énergie vitale de l’ensemble du métabolisme diminue considérablement, d’où l’apparition de ces symptômes de fatigue extrême, de dépression ou de d’épuisement.

La situation s’aggrave considérablement, puisque maintenant tout le système est affecté et que le cerveau n’arrive plus à reprendre le dessus : il n’en peut plus de tourner en rond.

7- SUPPRESSION : La remise en question de la survie

En dernier lieu si, malgré tous les avertissements donnés par le corps, le problème n’est toujours pas résolu, dès lors, c’est la survie même de l’individu qui est menacée.

C’est l’étape finale, la SUPPRESSION. La pression a fait tant de ravages à l’intérieur de nous que le cerveau n’arrive plus du tout à fonctionner : il est obligé d’admettre qu’il a perdu la partie. Le conflit non résolu finit par se cristalliser quelque part dans notre corps (sous forme d’anévrisme, de tumeurs ou autres), mettant notre vie en péril et scellant parfois inexorablement notre destinée…

8- EXPRESSION : La meilleure solution

Imaginez qu’au départ, lorsque l’élément déstabilisant s’est produit, vous ayez eu la chance d’exprimer au fur et à mesure les effets que cette troublante nouvelle produisait en vous. Qu’il y ait eu quelqu’un auprès de vous avec qui partager vos peurs et vos inquiétudes…
Voyez-vous comment tout aurait pu se produire d’une manière différente, juste en accueillant la situation avec plus de recul ou de détachement? En prenant conscience que l’élément déclencheur n’est en fait que la « goutte qui a fait déborder votre vase intérieur », il vous sera possible de replacer les choses dans leur contexte, sachant que ce n’est pas parce que nous avons « fait une crevaison » avec notre voiture que notre « moteur est irrémédiablement fichu »!

Il est possible de surmonter le stress inhérent à une perturbation majeure, peu importe le chemin qu’il a parcouru en vous-même : il vous suffit d’admettre que vous « en avez vu bien d’autres » et que, jusqu’à maintenant, vous avez toujours réussi à vous sortir d’un mauvais pas, sans y laisser votre vie. La preuve? Vous êtes encore là, non?


S’ACCUEILLIR PLUTÔT QUE RÉAGIR

Par conséquent, si vous vous accordez du temps pour prendre un peu de recul lorsqu’un trouble intérieur vous assaille, il y a de bonnes chances pour que vous puissiez distinguer, à travers des événements de votre vie, les défis que votre âme vous invite à relever pour vous aider à vous reconnaître et à équilibrer sainement toutes les dimensions présentes en vous-même.

Cela ne veut pas dire que l’on ne doive pas soigner les malaises lorsqu’ils apparaissent ou prendre le temps de soulager les symptômes qui nous affectent. Cependant, les médicaments, traitements divers ou soins naturels ne devraient pas être perçus comme seules planches de salut ou voies exclusives menant à la guérison, mais bien comme des OUTILS, des béquilles sur lesquels s’appuyer, le temps de retrouver notre maitrise et que la paix se rétablisse avec les parties de soi qu’on avait un tantinet « négligées » depuis un certain temps.

Mais, idéalement, ne serait-il pas fabuleux de pouvoir s’accorder du temps régulièrement afin d’entrer à l’intérieur de soi pour aller voir en douceur ce qui se cache derrière un problème de santé particulier et le régler AVANT qu’il ne dégénère en malaise plus grave?

Ce que l’on n’exprime pas en MOTS,
le corps le traduira éventuellement en MAUX…

Connaissez-vous le « langage des oiseaux »? En entendant des volatiles gazouiller, nous avons parfois l’impression de percevoir des syllabes ou des mots intelligibles à travers la musicalité de leur chant. Il en va de même à travers les dialogues humains : certains mots semblent se confondre avec d’autres expressions ayant une sonorité semblable à nos oreilles. C’est comme si notre cerveau décodait une signification autre que le message entendu, afin de nous faire comprendre quelque chose de différent, ou peut-être même de « sous-entendu » à travers ce qui est réellement dit.

Il existe sur le marché différents dictionnaires ayant trait au langage des oiseaux. Tous soulèvent la même hypothèse, à savoir que les mots que l’on choisit inconsciemment ou les expressions qu’on utilise familièrement peuvent être imprégné d’une signification « autre » que celle qui les définit usuellement. Ainsi, en les décomposant ou en considérant leurs homonymes, nous pouvons les interpréter différemment et même leur découvrir un sens caché : une métaphore qui interpelle l’âme plutôt que l’intellect.

À titre d’exemple, considérons le mot « apprentissage », qui évoque la possibilité de devenir un « apprenti sage », ou encore « univers » qui, en se lisant « unis vers », suppose que nous faisons tous partie d’un tout et créons ensemble la réalité qui nous entoure. Ces jeux de mots s’avèrent très amusants au quotidien, mais peuvent aussi devenir une source d’inspiration très instructive pour notre évolution personnelle.

En tant que thérapeute, certains mots résonnent davantage à mes oreilles, surtout lorsqu’ils évoquent avec une étonnante justesse le ressenti des personnes qui me consultent. Au fil des ans, j’ai remarqué que les mêmes mots revenaient sans cesse dans la bouche de mes clients : souffrance, douleur, malheur, maladie… À force de les entendre, notamment en consultation individuelle, j’en suis venue à me questionner sur leur sens symbolique ou archétypal. En décortiquant ces mots, qui semblent gérer en grande partie la vie de tous et chacun, le « Message de l’Âme » qui se dissimulait en eux m’a peu à peu été révélé. Voici donc un petit résumé de mes découvertes…

SOUFFRANCE : En décortiquant le terme « souffrant », on obtient deux mots : sous et franc. Et si être « sous-franc » signifiait être en dessous de la franchise? Être en souffrance voudrait dire qu’une partie de soi ne s’est pas permise d’être franche envers elle-même, de se dire la vérité. Comme vous ne vous êtes pas permis d’exprimer ce que vous ressentez, vous faites face à la souffrance. Pour s’en libérer, il suffirait de « mettre à jour sa franchise », de la hisser hors de sa cachette, et de se permettre d’être enfin vrai à ses propres yeux et à ceux de tous.

DOULEUR : Considérons l’orthographe suivant : « doux-leurre ». Se pourrait-il que vous vous leurriez en douceur, en ne laissant pas s’exprimer votre vérité profonde? Après tout, il est plus « confortable » de focaliser sur ce qui fait mal physiquement ou émotionnellement que sur ce qui se terre (se taire) derrière ce mal… Y aurait-il un « secret » ou une « blessure » en vous que vous vous appliquez à cacher depuis longtemps et que vous n’osez pas partager avec personne?

MALHEUR : Et si on écrivait le « mal leurre »? Avouez que vous ne vous leurrez pas très bien, car plus le temps avance, moins vous vous sentez bien…

MALADIE : Peut-être est-ce le jeu de mots le plus évident, mais aussi le plus parlant : « Mal-a-dit ». Si vous avez tenté de faire taire la petite voix en vous qui tentait de s’exprimer en toute franchise, alors elle s’est extériorisée autrement : une maladie pourrait bien être, en effet, un « mal » qui se manifeste, qui « dit » (et imprime) dans votre corps ce que vous tenté de réprimer…

L’extérieur reflète l’intérieur

Qu’est-ce qu’ont tous ces exemples en commun : la franchise, le leurre, le dire? Ils ont tous cours dans notre esprit, bien qu’on les ressente dans notre corps! Serait-ce que la réponse à nos problèmes – tout comme leur cause – ne se trouve pas dans les circonstances les entourant (qui ne sont, rappelons-nous, que des « déclencheurs ») ou la recherche de solutions extérieures, mais bien à l’intérieur de nous, dans la réflexion et l’intériorisation?

Évidemment, lorsqu’on éprouve une douleur physique, il n’est guère aisé, ni même suffisant, de dire à son corps qu’il se leurre… Pourtant, vous remarquerez que plus vous êtes stressé, ressentez de la pression et avez épuisé vos réserves, plus la douleur est forte.

Et si en cela résidait le mode de fonctionnement propre à toute forme de souffrance? Car ce qui importe n’est pas le déclencheur ou l’instant où la souffrance apparaît, mais tout ce qui s’est passé avant, la manière dont nous nous sommes traités et ce que nous nous sommes fait subir. D’où l’idée de « doux-leurre » et de « mal-leurre ». Se leurrer, c’est croire que c’est un événement précis qui génère en nous de la douleur, que nos perturbations intérieures sont causées exclusivement par un problème particulier, ou encore que c’est la personne avec qui nous sommes en conflit qui nous fait du mal…

Chaque situation « hors de notre contrôle » nous offre des occasions d’exprimer les malaises que nous réprimons depuis longtemps. Chaque nouvelle préoccupation se veut une invitation à aller voir ce qui se passe à l’intérieur de nous, pour discerner ce qui se cache réellement derrière la souffrance « apparente ».

La vie, les événements, les situations, les autres
bref tout ce qui se passe à l’extérieur de moi –
ne sont qu’un écho de ma petite voix intérieure que je n’écoute pas
!

Si je suis franc avec moi-même, oserai-je me demander ce que mon âme a à me dire? Après tout, le mot maladie évoque aussi « l’âme-l’a-dit » : peut-être est-ce l’âme qui fait parler le mal? Et si je n’avais qu’à l’écouter… pour que la guérison survienne d’elle-même?

Les Outils

SE METTRE À L’ÉCOUTE DE NOTRE PETITE VOIX INTÉRIEURE

Si vous aspirez à comprendre ce que votre Âme essaie de vous dire dans le secret de votre cœur, tout en développant l’écoute de cette petite voix intérieure qu’est votre intuition, chaque situation de votre vie vous permettra d’explorer les ressources de votre subconscient et de découvrir les Messages de votre Âme.

Celle-ci s’exprime à chaque instant à travers :

– Les « signes », les événements marquants et les situations répétitives dans votre vie
– Vos relations avec les autres, qu’elles soient amicales, complices, conflictuelles ou même toxiques
– Vos ressentis en lien avec votre environnement: la nature, les animaux, les lieux sacrés, votre lieu de vie, etc.
– Les images et les symboles présents dans vos rêves, ainsi que le sens caché des mots que vous utilisez (langue des oiseaux)
– Les outils d’interprétation disponibles au quotidien (oracle, pendule, livres, chansons, films, etc.)
– Et plus encore…

S’EXERCER À ÉCOUTER “AUTREMENT”

Voici un petit exercice pratique qui pourra vous permettre de prendre conscience de la manière dont votre Âme communique avec vous de manière subtile. Il vous suffit de vous laisser guider par votre petite voix intérieure qui possède déjà toutes les solutions auxquelles vous aspirez à chaque instant. Pour que votre intuition se révèle totalement, il importe de bien lire les directives suivantes UNE À LA FOIS, en ayant soin de bien compléter chacune des étapes AVANT de passer à la suivante.

La chanson de son âme

Munissez-vous d’un crayon et d’une feuille blanche, puis, prenez quelques instants pour vous installer confortablement et vous intérioriser en prenant trois profondes respirations abdominales.

Laissez d’abord monter en vous une chanson, la première qui vous vient à l’esprit. Ce peut être une chanson que vous affectionnez particulièrement, que vous avez entendue récemment à la radio ou encore qui remonterait à votre enfance… quand il vous arrivait encore de chanter sous la douche !

Accordez-vous quelques minutes pour fredonner cette chanson à voix haute ou intérieurement. Tentez de vous souvenir du refrain et des divers couplets. Est-ce que vous vous rappelez des paroles ? Si c’est le cas, notez quelques mots et/ou phrases qui vous reviennent en mémoire.

Écrivez ensuite ce qui vous touche dans cette chanson, ce qu’elle vous fait ressentir et les émotions qu’elle suscite en vous… tout en demeurant à l’écoute de la mélodie en vous-même.

Pour la deuxième étape de l’exercice, dans un tout autre ordre d’idées, pensez à une situation qui vous a récemment affecté : un événement qui vous a bouleversé, un problème qui vous préoccupe, un conflit interpersonnel qui vous afflige, une inquiétude qui vous ronge, ou autre…

Décrivez maintenant la nature de vos préoccupations : Que serait l’élément déclencheur? Quelles sont les personnes concernées ? Qu’est-ce que cela me (ou m’a) fait vivre ? Où en suis-je avec tout cela aujourd’hui?

Quand vous avez fait « le tour de la question », vous êtes invité à respirer de nouveau profondément pour entrer en communication avec votre Âme, avec la partie de vous qui possède toutes les solutions et toutes les réponses dont vous avez besoin ici et maintenant.

Cellulairement votre intuition SAIT que vous avez déjà évolué dans des circonstances semblables par le passé ou dans l’une de vos vies antérieures et que vous êtes assurément parvenu à surmonter cette épreuve… C’est pourquoi, votre subconscient a déjà prévu votre demande et vous a déjà proposé une ou des pistes de réflexions… pour vous aider à retrouver la paix en vous-même. Quelles sont-elles? Elles s’expriment à travers les paroles de la chanson qui vous a été inspirée par votre Essence divine…

Prenez le temps de relire les quelques lignes rédigées dès le départ, à la lumière de cette affirmation dynamique : mon Âme et la Multidimensionnalité de mon Être met en lumière les solutions les plus bénéfiques pour tous et les attitudes positives que j’aurais tout intérêt à adopter au cœur de cette situation importante à mes yeux.

Demeurez ouvert et disponible, tant de cœur que d’esprit, pour qu’il vous soit plus facile d’établir des liens entre les thèmes abordés dans la chanson que vous avez choisie et la situation que vous avez décrite. Au besoin, pour vous aider à déchiffrer le sens caché du texte ou clarifier les symboles évoqués dans la chanson, il vous est suggéré de demander l’avis à une personne proche qui, n’étant pas impliqué directement, y verra probablement plus clair et saura se laisser guider par son intuition…

Finalement, si vous le désirez, notez les conclusions que vous avez tirées de cette expérience et gardez-les à proximité pour vous en inspirer si un autre « défi » du même genre se présente à nouveau dans votre vie…

Vous pouvez reprendre cet exercice à volonté, chaque fois que vous aurez besoin de clarifier une situation ou un problème particulier… Vous avez toujours accès aux multiples dimensions de votre Être : il vous suffit de vous mettre dans les dispositions propices…

De même, si une chanson vous trotte dans la tête pendant un certain temps, arrêtez-vous un instant aux paroles et demandez-vous ce qu’elles essaient de vous dire, plus spécialement lorsque la chanson en question n’est pas celle qui vient tout juste d’être diffusée à la radio. Car, dans ce cas, il se peut très bien que votre inconscient essaie de vous transmettre un message à propos de ce que vous vivez actuellement…

Pour aller plus loin…

Si vous vous êtes senti interpellé par cet exercice de même que la présentation qui précède, c’est sans doute que votre Âme aspire à communiquer davantage avec vous chaque jour.

Pour explorer plus en profondeur votre connexion avec votre petite voix intérieure et toutes ses capacités intuitives, diverses possibilités s’offrent à vous. Prenez le temps de vous intérioriser et de considérer ce qui vous apporterait le plus de bénéfices au plan de votre évolution…

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