Et si l’adversité n’était en fait qu’une occasion créée de toute pièce par votre Étincelle divine pour vous permettre de découvrir votre potentiel intérieur illimité ? Et si tous ces problèmes présents dans votre vie n’étaient pas la cause des déséquilibres que vous connaissez mais bien le résultat de vos propres négligences envers vous-même ? Vous serait-il possible alors
de les considérer comme des cadeaux amenés à votre conscience par votre propre Sagesse intérieure ?
Tous les humains traversent à un moment ou à un autre des périodes difficiles. La maladie, l’échec, un accident, un sentiment de rejet ou d’abandon, une trahison, etc., sont autant de situations qui vous entraînent au cœur de votre dualité intérieure. Que devez-vous faire alors ? Résister ? Combattre ? Depuis de nombreuses générations, on vous a enseigné à vous opposer à tout ce qui vient bouleverser votre routine quotidienne. Tout changement, toute adversité, se voit accueillie comme un « malheur » qu’il vous faut absolument éliminer au plus vite de votre vie avant que cela ne perturbe votre équilibre de manière prolongée.
Et si le manque d’équilibre ÉTAIT, en fait, la cause première, antérieure à cette perturbation ?
De façon générale, vous croyez que vous vous sentez bien dans la plupart des sphères de votre vie. Ilvous semble que vous êtes en santé, que ça va bien à votre travail, qu’à la maison, dans votre couple et dans votre famille, il n’y a aucun conflit apparent. Et pourtant, une bonne journée, une « tuile » vous tombe sur la tête : vous perdez votre emploi, votre mère tombe malade, votre conjoint vous quitte ou un problème majeur se présente… Vous pouvez bien entendu vous demander : « Qu’ai-je fait au ciel pour qu’on me fasse subir une telle épreuve ? » Qu’il soit petit ou grand, tout imprévu prend rapidement des allures de catastrophe quand on se sent démuni ou impuissant. Que se passe-t-il alors ?
Différentes attitudes, dépendant du type de personnalité qui domine en vous, pourront être adoptées. Bien des gens seront d’abord en état de choc, tout simplement paralysés et incapables de réagir, allant même jusqu’à nier le problème : « Ce n’est rien, ce n’est pas grave, ça va sûrement passer tout seul… » D’autres réagiront avec colère : « Ce n’est pas vrai ! Ça ne peut pas m’arriver à moi ! C’est impossible ! » Certains seront, du coup, accablés de tristesse : « Mon Dieu ! Comme ça fait mal ! J’ai le cœur en miette ! Je ne m’en sortirai jamais ! » Plus rare seront ceux qui chercheront immédiatement des solutions sans se laisser perturber émotionnellement : « Bon, de quelle solution je dispose ? Quelles sont les ressources disponibles ? Qui pourrait m’aider là-dedans ? »
La plupart du temps, ces quatre « états d’âme », que certains spécialistes ont appelés « les étapes de l’acceptation » vont se manifester tour à tour en boucle jusqu’à la résolution complète du problème. Mais si il y avait une autre voie ? Qu’il était possible de faire un autre choix ? Vous ne pouvez peut-être pas empêcher votre personnalité de réagir irrationnellement, mais consciemment, peut-être vous pouvez détourner votre attention sur autre chose que l’événement en cause ?
Car, vous le savez sans doute, le premier réflexe de l’être humain, c’est de paniquer. Cela remonte aux temps préhistoriques, lorsque les hommes des cavernes craignaient pour leur vie chaque fois qu’ils voyaient ou entendaient une bête sauvage s’approcher. Le même phénomène se produit encore aujourd’hui. Dès que survient un événement stressant, le cœur se met à battre la chamade, la
respiration s’accélère, une tension s’installe dans tout votre corps…comme si votre propre vie était en péril !
Vous avez le choix : vous pouvez laisser l’anxiété vous gagner ou vous rassurer en quelques secondes en vous demandant tout simplement : « Vais-je en mourir ? » Pensez-y un instant : combien de situations chaque jour sèment le tourment en vous alors qu’elles ne sont que des « crises passagères », souvent inoffensives ? La plupart du temps, il n’y a pas de quoi s’alarmer. Aucune expérience n’est en soi mauvaise. Pourquoi ne pas attendre, avant de s’énerver, de voir si c’est vraiment aussi grave que vous le pensez ? Relativisez et dédramatisez par l’humour : « Vais-je en mourir ? ». Prenez le temps de respirez profondément et de laisser l’angoisse
s’envoler. Cela vous aidera non seulement à garder la tête froide, mais à contacter la partie de vous qui « SAIT » pourquoi cette mésaventure survient à ce moment précis dans votre vie.
Et si cette situation de crise n’était qu’un élément « déclencheur », une invitation à aller audedans de vous-même pour y découvrir des richesses insoupçonnées ? Vous êtes-vous déjà demandé si la souffrance ressentie n’était pas déjà présente en vous AVANT qu’apparaisse l’événement perturbateur ? Peut-être, enfoui très profondément dans votre inconscient, y avait-il déjà un germe
d’inquiétude, de peur ou de tourment à propos d’autres événements semblables qui auraient laissé des
blessures, cicatrisées ou non, en vous-même ? Il ne s’agit pas d’aller revivre votre enfance ou tous les malheurs de votre existence ! Mais seulement de tenter de vous rappeler : « Ai-je déjà ressenti ce trouble en moi ? Cette peine, cette colère, cette impuissance, cette culpabilité ou autre… ? » Les racines du malaise se trouvent en vous, dans vos frustrations inavouées et dans vos insatisfactions sublimées, du présent comme du passé. Il y a un vieil adage qui dit que : « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ». Demandez-vous :
« Quelle émotion ai-je dû refouler ? Quel élan du cœur ai-je ravalé, de peur de ne pas être accueilli ? »
La pression que vous vous êtes mis, à un moment ou à un autre, a créé une impression désagréable en dedans de vous. Vous avez tenté en vain la compression de ces sentiments négatifs, voire même leur suppression, mais cela n’a fait qu’exercer une pression intérieure plus grande encore, pouvant mener jusqu’à la dépression (intérieure) ou l’oppression (extérieure) que vous connaissez aujourd’hui. C’est pourquoi rien ne sert de vous attarder sur cet élément déclencheur, qu’il soit intérieur (malaise, maladie, remise en question) ou extérieur (problème, conflit ou catastrophes de tout acabit), mais plutôt sur l’expression, l’extériorisation de ce qui est resté caché et
sublimé en vous. La libération, la guérison et les solutions les plus propices ne résident pas dans la « résolution » du problème, mais bien dans la compréhension de sa raison d’être. Il n’est apparu que pour rétablir l’équilibre défaillant en vous-même.
Vous croyez être limité, faible ou impuissant ? Il va de soi que vous allez rencontrer des personnes qui vous paraîtront puissantes et fortes, ayant accès à d’innombrables ressources extérieures. Vous ne vous croyez pas à la hauteur de la situation ? Des « âmes charitables » accepteront de vous « confronter » et de vous « abaisser » afin que vous puissiez découvrir que vous avez tout en dedans de vous-même pour surmonter n’importe quel obstacle qui se dresse sur votre route. Dans la grande danse de la vie, chaque personne que vous côtoyez au cœur de votre drame humain, c’est VOUS-MÊME qui l’avez engagé pour jouer ce rôle précis afin de vous aider à
transmuter les « programmations » et les « aliénations » existentielles que vous entretenez, inconsciemment ou non, en vous-même. Il n’y a rien qui ne soit laissé au hasard.
Quel que soit le contexte, votre Sagesse intérieure ne fait que vous inviter à considérer l’absurdité de vos pensées « autodestructrices » en vous proposant des « défis » à la mesure de vos capacités inexploitées jusqu’à maintenant. Peu importe la difficulté présente dans votre vie, dites-vous que ce n’est là qu’une vaste « mise en scène » de votre Moi Divin pour que vous puissiez transcender les illusions tridimensionnelles dans lesquelles vous vous êtes emprisonné !
Tout excès attire l’excès. Les extrêmes attirent les extrêmes. Ce à quoi on résiste, persiste. Tout aspect de vous que vous négligez, dénigrez, dévalorisez ou supprimez se devra d’être, à un moment ou à un autre, extériorisé et exprimé pour votre plus grande libération. Vous êtes donc invité à HONORER l’événement, la situation, la crise, de même que celui ou celle qui déclenchera cette
« obligation » à rétablir l’ÉQUILIBRE dans toutes les sphères de votre vie. Peu importe le déclencheur, il n’est que l’EXPRESSION, le MIROIR (parfait ou déformant) de l’image que vous entretenez de vous-même.
Il vous suffit de comprendre que cette situation est présente dans votre vie pour vous inviter à reconnaître QUI VOUS ÊTES VRAIMENT pour que toute la « lourdeur » et « l’impuissance » que vous pourriez ressentir s’évanouissent dans l’instant. Il vous suffit de viser l’équilibre plutôt que les excès, dans chaque domaine de votre vie, pour que la paix s’installe en vous de manière permanente. Il vous suffit de REMERCIER votre Sagesse Intérieure, et de vous engager à vous mettre à son écoute à chaque instant de votre vie en lâchant le « contrôle » sur les événements extérieurs, pour que les miracles adviennent par multitudes dans votre vie. Y compris la totale GUÉRISON de toutes les blessures présentes et passées, inscrites dans votre corps et dans votre âme.
Ne résistez plus, dites OUI aux difficultés qui se présentent et HONOREZ votre propre puissance intérieure multidimensionnelle qui, elle SAIT comment les transcender.
Car, c’est dans l’adversité que VOUS avez choisi de contribuer à la transmutation planétaire, à travers vos propres cellules vivantes, dans tous les aspects de votre expérience humaine. C’est dans l’imprévu que vous êtes le plus « perméable » à l’Énergie de purification qui souhaite RAYONNER à travers vous. Donc, ne focussez plus sur les résultats ou la résolution des problèmes, mais bien sur la
meilleure partie de vous-même qui SAIT comment faire advenir le meilleur pour vous et pour tout ce qui vit ici-bas. Fusionnez à votre Essence Créatrice Illimitée et goûtez à la plénitude à chaque instant. Vous deviendrez ainsi un phare, un havre au cœur de la tempête… pour tous ceux qui croient encore au « chaos » dans leur vie !
Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc,
publié le 5 Juin 2005 sur www.biancagaia.com.
Vous êtes invité à faire circuler ce texte à condition d’en respecter l’intégralité,
y compris ces quelques lignes.